Thérapies comportementales

À qui est-ce destiné ?

Qu’est-ce que cela implique ?

Où trouver plus d’informations ?
À qui est-ce destiné ?
- En particulier aux personnes souffrant d’incontinence d’effort
- Utiles pour les personnes souffrant d’incontinence fonctionnelle
- Fréquemment utilisées pour aider les jeunes enfants et adolescent.e.s
Qu’est-ce que cela implique ?

La principale thérapie comportementale utilisée contre l’incontinence consiste à « rééduquer » la vessie ou les intestins, ce qui, fondamentalement, consiste à modifier vos habitudes de passage aux toilettes.
Une méthode consiste à respecter un « planning » régulier, selon lequel vous vous rendez aux toilettes à certaines heures déterminées. L’objectif est d’augmenter progressivement la durée entre les passages aux toilettes. On trouve également dans le commerce des alarmes qui peuvent vous avertir lorsque l’heure de vous rendre aux toilettes est venue, ou encore des moniteurs que vous pouvez utiliser pour consigner vos passages aux toilettes et les « accidents ». Vous pouvez partager ces informations avec votre professionnel de santé.
Une autre méthode consiste à essayer de réduire le besoin de vous rendre aux toilettes. Pour ce faire, vous pouvez essayer des exercices du périnée ou tenter une technique de distraction, comme compter à rebours.
Pour les personnes souffrant d’incontinence nocturne, en particulier pour les enfants et les adolescent.e.s, ce que l’on appelle une « alarme d’énurésie nocturne » peut être utile. Il s’agit d’un capteur que l’on attache aux sous-vêtements ou au pyjama et qui commence à émettre un son ou à vibrer lorsqu’il détecte de l’urine. Cela peut vous aider à aller aux toilettes à temps.
Où trouver plus d’informations ?
Votre médecin traitant peut vous conseiller concernant un programme de changement comportemental adapté et il peut vous recommander des appareils ou des alarmes qui pourraient vous convenir.
Par ailleurs, vous trouverez sur ce site davantage de conseils en matière de thérapies comportementales et de changements dans le mode de vie.
Vous reconnaissez-vous dans l’une des déclarations suivantes ?
- Mon enfant souffre d’incontinence
- Je suis adolescent.e et je souffre d’incontinence
- J’aide une personne atteinte d’incontinence
- L’incontinence suscite en moi du stress ou de l’anxiété
- L’incontinence m’empêche de bien travailler
- L’incontinence m’empêche de faire de l’exercice
- L’incontinence me pose des difficultés pour sortir en société
- L’incontinence me pose des problèmes dans mes relations sexuelles
- Je crains que mon alimentation n’aggrave mon incontinence
- Je souffre d’un trouble neurologique
Références
Pelvic Floor Exercises. 2020 [consulté le 18 août 2020]. Disponible sur : https://www.bladderandbowel.org/help-information/resources/pelvic-floor-exercises/.
European Guidelines on Urinary Incontinence [Internet]. 2018 [consulté le 18 août 2020]. Disponible sur : https://wfip.org/european-guidelines-on-urinary-incontinence/.
Bladder Control Problems (Urinary Incontinence) [Internet]. 2018 [consulté le 18 août 2020]. Disponible sur : https://www.niddk.nih.gov/health-information/urologic-diseases/bladder-control-problems/treatment.
Buckley BS, Lapitan MCM. Prevalence of urinary incontinence in men, women, and children – current evidence: findings of the Fourth International Consultation on Incontinence. Urology. 2010 ; 76(2):265–270.
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